L'article ci-dessous provient d'une petite sélection établie dans le but d'évaluer l'impact médiatique de la 9ème Assemblée du COE. Comme il provient d'une publication indépendante, il ne reflète pas nécessairement la position officielle du COE.
23.02.06
Engagement pour la protection des populations en danger
L'Assemblée du Conseil oecuménique des Églises (COE) de Porto Alegre a exprimé sa préoccupation pour les populations en danger dans les situations de conflits armés et a adopté un texte sur « La responsabilité de protéger ». Cette déclaration, adoptée lors de la dernière journée de délibérations de l'Assemblée, le 23 février, fait suite à un long processus de réflexion et de consultation mené par le COE avec ses Églises membres. Les différentes conceptions de « l'ingérence humanitaire » se retrouvent au sein des Églises membres du COE: refus de la violence pour les uns; pour les autres acceptation de la violence dans le cas de situations exceptionnelles et primauté de l'intégrité et de la souveraineté des États. Si certaines Églises ont justifié l'usage de la guerre dans le passé, le 20ème siècle a marqué la prise de conscience du « ministère de guérison et de réconciliation » que les Églises avaient à exercer dans le monde, et le repentir de beaucoup d'entre elles pour leurs positions passées. La création du COE en 1948 constitue certainement l'un des aspects les plus visibles de cette prise de conscience.
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Le texte préconise particulièrement aux Églises membres du COE, mais aussi à la communauté internationale et aux États de développer la prévention de telles crises, en cherchant des solutions à leurs causes profondes. Sont ainsi mis en avant le développement économique, l'éducation, le respect des droits de la personne, la bonne gouvernance, le commerce équitable, le respect du droit et le contrôle des instruments de la violence (en particulier les armes légères).
Cette réflexion devrait donner lieu en 2010 à une déclaration oecuménique détaillée sur la paix, qui viendrait clore la Décennie vaincre la violence. (...)
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